Lundi 14 août.
L’arête des Luttes émerge des chênes verts. Gris clair. Peu de lichen. Une pente redressée, parcourue de prises généreuses. Des échappées vers la vallée à couper le souffle. Dans sa hauteur, les gorges se dévoilent. Les aiguilles se découvrent peu à peu, puis la Main de Farrières. Sous la dalle, le précipice se développe à donner le vertige. Font Rouge se devine avec peine. La vallée regorge de lumière. Le fondu des couleurs ponctue le paysage animé au premier éveil du martellement insolite d’un engin caché.